• .

    La Bolivie.





    La Bolivie est le troisième producteur mondial de cocaïne derrière la Colombie la Pérou. En Bolivie la culture de la coca est autorisée légalement sur 12000 hectares pour couvrir les besoins nécessaires à la survie des paysans. En 2006 sa production s’est élevée à 90 tonnes.

     Mais à savoir sur 8millions de Boliviens 2/3 vivent dans la pauvreté.

    Voilà bien le dilemme de la Bolivie, coincée entre l’usage traditionnel de la coca, partie intégrante de la culture andine, et la diabolisation de la plante à l’origine de la drogue : la cocaïne.

    Mais la coca symbolise elle, l’identité culturelle bolivienne.

    La culture est autorisée sur un territoire limité : les Yungas (vallées tropicales à l’est de la Paz).


    votre commentaire
  • .


    Le Pérou




    Le Pérou est le deuxième grand producteur de coca, après la Colombie. Comme pour la Bolivie, cette petite feuille verte fait partie intégrante de la culture et de la vie quotidienne de la population Péruvienne. En 2006, 110 000 tonnes de feuilles de coca y ont été récoltées dont 90% destinées au narcotrafic.

     


    votre commentaire
  • .

    Des lieux de Production aux routes de la drogue.

     

     

    Les routes de la drogue, elles sont -tout comme les lieux de production , le siège d’enjeux géopolitiques importants. A chaque étape de la transformation du produit, il y a une plus-value importante : le kilo de feuilles de coca coûte 1,5$ sur le champ du cultivateur, alors que le kg de chlorhydrate coûte 1500$... A chaque obstacle sur la route, on note une multiplication du profit, beaucoup plus importante que dans le cas du diamant, car la drogue ne voyage pas en petites quantités mais par tonnes. Ces obstacles sur la route qui renchérissent le produit sont des frontières, des cols, des détroits, des barrières de radar (comme celle installée par les Américains au Nord du Pérou), des piratages aériens... Ainsi, le kg de cocaïne coûte 3 à 4000 en-deça de la frontière Mexique - Etats-Unis, mais il est vendu 15000$ à Miami. Les enjeux géopolitiques sont donc nombreux tout au long des routes de la drogue, sans compter la présence des narco-Etats comme la Birmanie, puisque les militaires au pouvoir dans cette dictature se chargent de réguler le trafic et d’en profiter.Au total, il y a une escalade des profits entre le producteur et le consommateur : entre le kilogramme de cocaïne payé au producteur et le gramme payé par le consommateur, l’augmentation peut atteindre de 2500%.

    Il existe quatre principaux produits dont les dérivés de la feuille de coca est la plus importante vient ensuite les opiacées (tout ce qui provient du pavot, de l’héroïne à la morphine) puis les dérivés du cannabis (marijuana et haschisch) pour finir par les drogues de synthèse qui posent moins de problèmes géopolitiques dans la mesure où le recours aux produits naturels pour les élaborer est moins important, et où les routes sont courtes entre lieux de production (Pays-Bas, Belgique...) et lieux de consommation. L’escalade de profit est évaluée à une multiplication par 700.

    La feuille de cocaïne, surtout dans les pays andins.


    Le cocaïer est une plante pérenne qui vit une trentaine d’années, et dont les feuilles sont transformées en base de cocaïne, puis en chlorhydrate. Jusqu’en 1995, il y avait deux principaux pays producteurs de feuilles de coca :

    => la Bolivie qui cultivait 50 000 ha illégaux (14 000ha étaient cultivés légalement puisqu’on reconnaissait aux Indiens le droit de mâcher les feuilles de coca)
    => le Pérou où 120 000ha étaient cultivés.
    => On peut ajouter la Colombie (25 à 30 000ha), mais il s’agit surtout d’un grand pays transformateur qui sert de relais transformateur qui sert de relais vers les Etats-Unis

    En 1995, la chaîne de radars aériens chargée de signaler les avions douteux est installée au nord du Pérou. Dès lors, les Colombiens vont beaucoup moins se fournir dans les deux autres pays dont les cultures se rétractent considérablement : depuis 1995, il n’y a plus que 20 000ha illégaux cultivés en Bolivie et 60 000ha au Pérou, soit une diminution de moitié. En revanche la culture de cocaïne explose en Colombie : on passe de 25 à 30 000 ha à 150 000. Il faut dire que la Colombie est plongée dans une atroce guerre civile dont on parle peu, avec 2 millions de personnes déplacées, des groupes armés qui contrôlent des territoires mal tenus par le pouvoir central.

    Les Colombiens ont développé leurs routes afin de fournir les milieux aisés des pays développés . En effet, la cocaïne colombienne est livrée aux 3 à 400 000 consommateurs français qui sont médecins, ingénieurs, dans les milieux financiers donc pas dans les quartiers difficiles ou dangereux. En 1999, 50 tonnes de cocaïne pure ont ainsi était saisie en Europe. Des territoires comme la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin ou Saint-Barthélemy sont des paradis du blanchiment de l’argent de la drogue...

    La porte d’entrée du continent européen est l’Espagne du fait du trafic maritime de ses ports et de sa proximité culturelle avec les latinos. 17 tonnes de cocaïne ont ainsi été saisies dans le pays en 1999. Le port de Rotterdam est une autre grande porte d’entrée sur le continent européen, le transit étant favorisé par l’activité portuaire et le climat de tolérance.

    Officiellement, la France ne serait qu’un pays de transit. C’est du moins ce qu’affirme la police française. En fait, tous les pays européens comptent environ 300 000 consommateurs de cocaïne, et si la cocaïne passe de France aux Pays-Bas, elle ne tarde pas à revenir dans l’hexagone. Toutefois la cocaïne ne pose pas de problèmes sanitaires ni de délinquance, elle est consommée dans des milieux aisés ne recourant pas à la violence ou au vol.

     

    La cocaïne, pas seulement en Amérique latine 

     

    Si la cocaïne est souvent associée à l’Amérique latine, le premier grand boom de cette drogue eut lieu, historiquement, en Europe, dans les années 1900-1930. Il eut lieu, cette fois encore, parmi les milieux aisés. Les territoires fournisseurs étaient les Hollandais, et Taiwan qui était sous domination japonaise. Aujourd’hui, on a de fortes présomptions pour qu’il y ait des

    plantations de cocaïers au Congo-Kinshasa... Si l’Amérique latine occupe une place de choix, il ne s’agit donc pas d’une place unique.

    L’argent des drogues bénéficie prioritairement aux banques des pays riches.


    Si la Colombie gagne 1 à 2 milliards de $ par an de la drogue, les cartels colombiens gagnent 40 milliards de $. La différence est placée dans les banques des pays riches. Les banques françaises profitent par exemple de leurs filiales dans les paradis fiscaux (Saint-Martin, Jersey, etc...). On peut donc en déduire que la dépénalisation diminuerait le profit des trafiquants et donc des banques des pays riches...

    . L'épidémie de l'usage de la cocaïne s'est développée à partir de la fin des années 1970, au point qu'au milieu des années 1980, environ 20 millions de citoyens américains avaient une fois au moins dans leur vie essayé cette drogue. Lorsque le marché des classes moyennes qui consommaient la poudre blanche, chlorhydrate de cocaïne, de façon récréative a été saturé, les trafiquants ont lancé, en 1984, un produit beaucoup plus nocif, le crack, une forme de base de cocaïne, destiné aux ghettos noirs où il a fait des ravages parmi près de trois millions de consommateurs. Le trafic était favorisé par l'utilisation que faisait la CIA des trafiquants de drogues pour apporter des armes aux contras,en échange de quoi elle fermait les yeux sur leurs importations de cocaïne aux États-Unis.

    Aujourd'hui les Etats-Unis mettent en avant le fait que le nombre de consommateurs de cocaïne s'est considérablement réduit depuis vingt ans et représente moins de trois millions de personnes. Ce qu'ils oublient de dire, c'est que ce noyau dur de consommateurs, absorbe autant de cocaïne que les vingt millions de consommateurs occasionnels des années 1980 et que la quantité de cocaïne qui circule aux Etats-Unis est donc toujours aussi importante comme le démontre le fait que, jusqu'en 2004, ni le prix, ni la pureté du produit, n'a augmenté dans les rues américaines. Selon le dernier rapport de l'Organe des Nations unies contre la drogue et le crime, 350 t de cocaïne sont importées aux Etats-Unis dont 100 à 120 t sont saisies, le reste consommé.

     

     


     

     




    votre commentaire
  • La Colombie





    La Colombie est le premier producteur de coca et de pâte de base de cocaïne, au monde. Selon les chiffres publiés en 2006 par le département d’État américain, la Colombie cultive prés de 640 tonnes par an. Les surfaces cultivées ont progressé de 6% en 2006. On est ainsi passé de 143 800 hectares à 157 000 hectares entre 2005 et 2006. La culture est autorisée dans le cadre d’un usage traditionnel. La Colombie est le maillon le plus important de la production de coca, sa position est privilégiée grâce à une ouverture directe sur l’océan pacifique et sur la mer des Caraïbes, lui permette d’exporter plus facilement.

     


    votre commentaire
  • .

    Un trafic International.



    Le marché de la cocaïne est en pleine expansion en Europe : c’est la deuxième drogue la plus consommée sur le continent européen. La « guerre contre la drogue » aux sources même de sa production reste difficile, notamment en Amérique Latine.

    Comment expliquer l’ampleur alarmante que prend désormais le trafic de cocaïne ?

     

     

    L’Europe était auparavant un pays consommateur d'héroïne en provenance d'Asie. Mais, depuis 1999 la cocaïne provenant des pays andins, est détournée pour l’Europe à cause de l'influence de certaines mafias. Résultat, aujourd’hui l'Europe détient la deuxième place dans le monde en matière de consommation de cocaïne, après les Etats-Unis. La production, le trafic et la consommation illicites de cocaïne, auparavant considérés comme concernant principalement les Etats-Unis, revêtent de plus en plus une dimension mondiale. Le trafic de cocaïne génère des milliards de dollars chaque année. Les organisations criminelles utilisent ces profits pour acquérir du pouvoir et pour financer d’autres groupes de malfaiteurs, des terroristes et des insurrections.

    L'action déterminée menée par les Etats-Unis contre le trafic et la consommation de ce produit sur leur territoire a abouti progressivement à une saturation du marché nord-américain et à un report vers l'Europe, où l'arrivée de cocaïne progresse chaque année. Sur une production mondiale de cocaïne estimée à prés de 1000 tonnes, les experts internationaux estiment que la quantité importée d'Amérique Latine à destination du marché européen ne cesse de croître et dépasserait actuellement 200 tonnes. Le flux de trafic en direction de l'Europe transite principalement par les départements d'outremer.

    Le grand trafic est maritime et aboutit principalement en Espagne sur les côtes de Galice, au Portugal, ainsi qu'aux Pays-Bas dans le port de Rotterdam. Il met également à profit la sous-organisation de certains pays de la côte ouest africaine où il trouve aisément des portes d'entrées. Par ailleurs, un trafic régulier par voie aérienne est opéré par des petits porteurs.

    Ainsi en France, le trafic des passeurs aux aéroports continue d'augmenter de façon considérable à l'image de ce que connaissent tous les aéroports européens. En 2003, les services français ont interpellés 280 passeurs, recrutés par les cartels de la drogue pour transporter in corpore, ou dans leurs bagages des quantités de cocaïne allant de 300 gr à 5 kg, le total des saisies aux aéroports s'élevant à 800 kg de cocaïne pour cette seule année. Pour la France, l'ensemble des saisies de cocaïne effectuées en 2003 s'élevait à 4 173 kg, soit 14% de plus qu'en 2002, mais reste très inférieur à celles, dix fois plus importantes, opérées en Espagne (46 tonnes en 2003). Les interpellations de trafiquants ont également fortement augmenté, puisqu'elles sont passées d'environ 1 600 en 2002 à plus de 2 000 pour l'année

    2003. Si l'on compte parmi eux plus de 600 trafiquants étrangers, le banditisme français s'est lui aussi impliqué, de longue date, dans ce trafic.

    D’autre part nous appellerons les « mules » du trafic, des personnes qui risquent leur vie pour transporter la drogue. Ce trafic implique des personnes de multiples nationalités et de tous âges qui risquent ainsi leur vie et leur liberté. Arrêtés parfois aux frontières avec des chargements ingérés qui peuvent aller jusqu’au kilo de drogue, plusieurs transporteurs sont souvent prévus sur le même vol pour assurer la réussite d’au moins un passage. Malgré les efforts du gouvernement colombien pour communiquer sur la lutte contre le narcotrafic, la naïveté de ces transporteurs, la promesse de beaucoup d’argent ainsi que leur situation sociale font que cette pratique demeure encore. Ceux qui se retrouvent dans ces réseaux ne peuvent faire marche arrière, particulièrement en raisons des menaces qui pèsent ensuite sur leur vie et celle de leur proches de la part des dealers.

    Exemple : Film

    Il est possible que la production de cocaïne soit sous-estimée par les services officiels, notamment américains, entraînant une baisse générale de la vigilance et plus de marge de manœuvre pour les narcotrafiquants. Alors que l’Italie devient le premier pays consommateur de cocaïne au sein de l’Union Européenne, les chiffres font état d’une banalisation, d’une augmentation et d’une « démocratisation » de sa consommation. L’Europe est ainsi le deuxième marché visé par les narcotrafiquants après les Etats Unis. L’Union européenne doit prendre conscience de cette augmentation du trafic de cocaïne et envisager un renforcement de sa politique de lutte contre le crime organisé et le trafic de stupéfiants.

    Aujourd’hui la cocaïne est la deuxième drogue la plus consommée en Europe, après le cannabis. D’abord réservée aux élites elle est en voie de démocratisation et utilisée dans les milieux festif (raves, soirées privées, discothèques…). Chaque année, son occupation et sa consommation augmentent de façon inquiétante sur l’ensemble du continent européen. Tenter d’enrayer efficacement un tel problème doublé d’un trafic qui, par définition, ne connaît pas de frontière, implique que des solutions préventives comme répressives, ne peuvent s’envisager qu’à l’échelle du continent. Toute politique anti-drogue doit préalablement reposer sur une prise de conscience et être suivie.

    Si nous faisons un état des lieux, les plus importants pays producteurs de cocaïne sont situés en Amérique latine. La Colombie, la Pérou, et la Bolivie se partagent le marché. En ce début de XXIème siècle, selon les sources officielles américaines, les plantations d’arbustes à coca (repérées par renseignement, survol ou satellite) dans la côte nord de l’Amérique latine produisent annuellement 900 ou 1000 tonnes de cocaïne.

    La saturation du marché américain, première destination du trafic, oblige les trafiquants à se tourner de plus en plus vers l’Europe. Ceci explique que l’offre augmentant, les prix baissent, entraînant une augmentation de consommation. La coca devient cocaïne dans les laboratoires clandestins, puis transite dans les Caraïbes, l’Amérique Centrale et le Mexique avant de pénétrer sur le territoire du premier consommateur mondial : les Etats-Unis. Pour l’Europe, le transport est maritime et arrive par les différents ports d’Espagne en effet si nous regardons sa situation géographique, l’Espagne est particulièrement préoccupante, puisque transite par ce pays prés de la moitié de la drogue est destinée à l’Europe. En effet, la plupart des routes d’acheminement de la drogue (sud-américaines, africaines, maghrébines), convergent vers l’Espagne. Ce pays est la principale porte d’entrée du trafic pour ces deux raisons valables :

    • Sa position géographique permet aisément le transit entre l’Afrique, le Maghreb et l’Europe.
    • Ses liens historiques et linguistiques avec l’Amérique du sud en font la terre d’accueil idéale des narcotrafiquants colombiens.

    Parfois la drogue peut faire escale dans les pays de la côte atlantique de l’Afrique.

    Il faut savoir qu’au début du XXème siècle, les Hollandais sont parvenu à adapter la plante dans l’île de Java qui devient pendant quelques années le premier producteur mondial. Les Japonais l’acclimateront à Taiwan pour leur part. C’est donc la production asiatique qui alimente le premier boom de la consommation de cocaïne entre 1910 et 1940. Puis les conférences internationales font appliquer des mesures d’interdiction poussant indirectement les pays andins dans une activité illicite qui sera centrale dans leur économie et dans leurs rapports avec les Etats-Unis.

    C’est à partir des années 1960 que les pays andins développent vraiment leur production afin de répondre au second boom de la consommation de cocaïne.

    Le trafic est en fait la conséquence de l’utilisation de la coca sous forme de drogue, et sources de conflits.

    Dernièrement, en mars 2008 l’ONU le gouvernement péruvien et bolivien a demandé d’interdire la production de coca, que se soit pour l’usage traditionnel ou non.

    Voici la carte de ce trafic

     

    Mais il y a une chose importante à préciser : l’argent de la drogue va au Nord !

    Le commerce illicite entrave le développement durable et humain et ne contribue ni à la croissance, ni à la prospérité économique des pays producteurs. En effet, les agriculteurs (producteurs de la matière première) ne reçoivent que 1% de l’argent dépensé par les consommateurs, alors que les trafiquants, d’un bout à l’autre de la chaîne commerciale, perçoivent les 99% restants. Et l’essentiel de ces 99% des gains générés par le trafic circulent entre les mains des dealers des pays de consommation (74% aux Etats-Unis).

    Les pays producteurs sont d’autre part pénalisés en raison de l’entrave à la croissance que produit l’économie de la drogue. L’Etat de droit est compromis, la corruption augmente, les actes de violences sont en hausse, la société civile est confrontée à l’économie souterraine, la cohésion sociale est menacée…et les capitaux vont s’investir ailleurs! L’Organe n’a trouvé aucun élément permettant de penser que l’expansion des cultures illicites conduit à une amélioration d’un indicateur plus général du développement. Raison pour laquelle l’OICS réaffirme indispensable que la communauté internationale offre son aide en matière de lutte contre la drogue aux pays concernés.

     

    Un trafic de consommationL’Europe a connu une augmentation des saisies au cours des dernières années, ce qui confirme l’arrivée à maturité du marché de la cocaïne en Europe de l’Ouest. Des informations récentes, provenant notamment des pays du Nord, semblent indiquer que les jeunes adultes délaissent de plus en plus les stimulants de type amphétamine (STA) en faveur de la cocaïne. Cette évolution de la consommation résulte probablement de l’augmentation de l’offre et de la baisse du prix de la cocaïne, ainsi que des campagnes de lutte des gouvernements contre la consommation de stimulants de type amphétamine. Les pays d’Europe de l’Est semblent pour l’instant ne pas avoir de problèmes importants de trafic et de consommation de cocaïne. Certains indices permettent cependant de penser que des organisations criminelles d’Europe de l'Est et du Sud sont impliquées dans la distribution de cocaïne dans le monde entier, et qu’un marché de la cocaïne est peut-être en train de se développer en Europe de l’Est.

    Plusieurs pays d’Asie, du Moyen-Orient, d’Océanie et de certaines régions d’Afrique signalent une augmentation de la consommation de cocaïne. Par ailleurs, les effets secondaires du trafic de cocaïne que sont la violence, la corruption et les conséquences de la toxicomanie sont de plus en plus sensibles dans les pays de production et de transit, ainsi que chez leurs voisins d’Amérique centrale et du Sud.  

    La Colombie (25 à 30 000ha).Elle est surtout un grand pays transformateur qui sert de relais vers les Etats-Unis.

    Le trafic de drogue est un objet éminemment géopolitique : il soulève en effet des luttes de pouvoir pour contrôler des territoires et des richesses. Ces richesses, ce sont des cultures illicites particulièrement lucratives qui touchent des laboratoires de transformation. Pour contrôler ces lieux de production, les hommes qui cultivent les drogues sont littéralement mobilisés par des trafiquants ou, le plus souvent, par des groupes insurrectionnels. Cette mobilisation des hommes est l’une des originalités de la drogue. Sur les 30 conflits locaux qui se déroulent actuellement à l’échelle du globe, 25 ont une composante drogue, y compris dans le cas de l’Angola (où le conflit ressemble plus à une guerre à gros moyens qu’à un conflit local).

     

    Maria Pleine de Grâce, de Joshua Marston.(annexe)


    votre commentaire