• Une drogue, source de conflits


    Une drogue, source de conflits



    L’utilisation de substances comme les drogues par une nation contre une autre nation est une tactique de déstabilisation bien connue et souvent utilisée dans l'histoire de l'humanité. Des guerres de l'opium entre <st1:personname productid="la Grande-Bretagne" w:st="on">la Grande-Bretagne</st1:personname> et <st1:personname productid="la Chine" w:st="on">la Chine</st1:personname> à l'alcool distribué aux populations indiennes d'Amérique, ces substances peuvent devenir des armes dévastatrices lorsque utilisées sur une grande échelle. L’un des principaux problèmes de <st1:personname productid="La Colombie" w:st="on">la Colombie</st1:personname> depuis une cinquantaine d’année est l’incapacité du gouvernement à assurer le contrôle de son territoire national en raison de nombreuses guérillas, qui tentent depuis des décennies de la renverser, et des paramilitaires, qui contrôlent de vastes zones de production de drogue. Nombreux, bien armés et structurés, paramilitaires et guérillas découpent le territoire colombien en une dentelle de petits duchés et de zones d’influence où la terreur et la violence ont force de loi auprès des habitants, qui n’ont généralement d’autres choix que de fuir, collaborer ou mourir. <st1:personname productid="La Colombie" w:st="on">La Colombie</st1:personname> d’aujourd’hui est un véritable théâtre d’affrontement militaire, qui mêle guérillas, narcotrafiquants, narcoterroristes. La cocaïne est un des éléments de ces nombreux conflits.<o:p></o:p>

    Depuis trois décennies, <st1:personname productid="La Colombie" w:st="on">la Colombie</st1:personname> est un champ de bataille où Bogota et Washington s'enlisent dans une guerre sale et laborieuse contre le narcotrafic, une activité dont les immenses revenus financent les opérations de groupes armés et d'organisations criminelles bien au-delà des frontières colombiennes. Véritable usine de cocaïne, le pays, au bord de l'anarchie, ploie sous le poids de la corruption, des guérillas et de l'ingérence étrangère. <st1:personname productid="La Colombie" w:st="on">La Colombie</st1:personname> est aujourd'hui un État qui ne s'appartient plus.








    a. Les FARC (Force Armées Révolutionnaire de Colombie).
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    C’est l’armée du peuple Colombien, elle constitue la première guérilla du pays, où 17 000 d’hommes sont mobilisés. Cette principale force rebelle a été crée en 1964 ; son acronyme : FARC-EP. Elle est la branche armée du parti communiste colombien, d’inspirations marxistes. Fondée par un groupe de paysans dirigé par Manuel Marulanda Velez, connu sous le nom de Tirofijo, elle est déployée dans la plupart des régions rurales, et combat sur plus de 70 fronts. Sa principale zone d’influence demeure la jungle au sud-est du pays, où se situent les plantations de coca destinée à la fabrication de cocaïne, qui assure une grande partie de ses revenus. <o:p></o:p>

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    Mais les effectifs des FARC sont sujet à caution, en effet après l’accession au pouvoir en 2002 du conservateur Alvaro Uribe, ennemi juré des guérillas, le dialogue avec le gouvernement n’a cessé de suivre une voie tortueuse, le président actuel ayant toujours privilégié l’option militaire à l’encontre des rebelles. Mais en janvier 2003, le ministre de <st1:personname productid="la D←fense Juan" w:st="on">la Défense Juan</st1:personname> Manuel Santos a affirmé qu’elle avait perdu la moitié de ses troupes, ne comptant désormais plus que 6000 à 8000 rebelles, après une vague de captures et de désertions.<o:p></o:p>

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    Les FARC « sont en train de se fissurer, elles ont perdu d’importants chefs de file. En peu de temps, environ 2 500 combattants ont déserté leurs rangs », avait dit alors le ministre. Depuis, la guérilla a accusé un coup très rude avec la mort de leur numéro deux et porte-parole, Raul Reyes, abattu lors d’un raid de l’armée colombienne en Equateur le 1er mars, suivie de prés par le décès de leur chef  Marulanda.<o:p></o:p>

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    b. L’ELN (Ejercito de Liberación National) .<o:p></o:p>

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    L’armée de libération nationale, elle fortement inspirée par la révolution cubaine et par le Che Guevara. Avec quelque 4000 d’hommes, elle est le second mouvement de guérilla de Colombie. Créée en 1964, elle a été fondée dans le département de Santander par Fabio Vasquez Castano. Guérilla paysanne, elle est marquée par la région d’élevage frontalière du Venezuela dans les années 1970, jusqu’à ce que les FARC, dont les effectifs sont les plus importants, y fassent 20 ans plus tard leur apparition, contestant sa suprématie, et lui déclarants la guerre. <o:p></o:p>

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    c. Les paramilitaires.<o:p></o:p>

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    Au début des années 1990, des milices d’extrême droite : les Autodéfenses Unies de Colombie (AUC), ont été levées en tant que réponse au pouvoir des FARC et de l’ELN par des propriétaires terriens, des barons de la drogue mais aussi par des politiciens et des militaires. Ces forces dites paramilitaires se sont dressées contre les mouvements rebelles dans la province d’Arauca et se sont rapidement fédérées de 1994 à 1997. Les Autodéfenses Unies de Colombie contrôlent alors une partie importante du nord de <st1:personname productid="La Colombie" w:st="on">la Colombie</st1:personname> avec ses troupes qui comptent plusieurs milliers de membres. En septembre 1997, l’Observatoire géopolitique des drogues de Paris affirmait que la majorité de la cocaïne arrivant dans les ports espagnols, belges et hollandais provenait des zones côtières colombiennes contrôlées elles-mêmes par les AUC. Les paramilitaires sont actuellement en cours de démobilisation, malgré leurs exactions (assassinats et massacres de villageois, crimes contre l’humanité, torture, viols et nombreux enlèvements) et leur rôle dans la production de la drogue, ils sont la plupart acquittés et retournent à la vie civile.<o:p></o:p>

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    d. Le pouvoir central de Bogota.<o:p></o:p>

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    Il a les mains liées par les Etats-Unis, il souhaite contrôler à la fois la propagation de la coca, qui favorise l’explosion du marché international de cette drogue illicite (la cocaïne) ; et la propagation des FARC, qualifiés de « terroristes » par l’administration étasunienne. Le pouvoir central de Bogota a accordé une zone paramilitaire aux AUC, dont les mouvements ont fait l’objet d’enquêtes impliquant notamment l’assassinat de syndicalistes.<o:p></o:p>

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    « La drogue est un moyen de financement de la guérilla. »<o:p></o:p>

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    On parle d’un trafic « juteux » : la diversité du relief et l’existence de zones inaccessibles sans contrôle de l’Etat favorisent la production de coca, et l’histoire de la production de drogues en Colombie repose pour beaucoup sur les évolutions des marchés internationaux. La cocaïne est essentiellement produite au Pérou et en Bolivie, n’étant que transformé et convoyée en Colombie pour ensuite prendre la route des Caraïbes ou du Mexique. Le trafic est tout de même juteux puisque ses recettes sont évaluées à quelque 2 000 millions de dollars, équivalent aux gains issus de la production de café. L’argent de la drogue permet l’apparition au niveau politique des narcotrafiquants au début des années 80 et l’avènement des narco-terrorismes avec la multiplication des attentats à Bogota. Les trafiquants de drogues sont prêts à tout faire plier le gouvernement : corruption, intimidation ou recours à la violence. L’apparition de la drogue a donc donnée aux armées un moyen de financement puissant, régulier et quasi illimité.<o:p></o:p>

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