• Conclusion

    Notre conclusion :


    A travers cette étude, nous pouvons conclure que la mondialisation de la drogue est un véritable problème pour les sociétés contemporaines.

    En effet, le marché de la drogue, se déploie dans une dimension planétaire, obéissant à la loi de l’offre et de la demande ; par des relations nord-sud.
    Il s'attache non seulement à l'évolution des économies des régions industrialisées du Nord, mais également à celles des pays du Sud.
    La majorité des matières premières proviennent des pays de l’actuel Tiers-Monde, notamment l’Amérique Latine concernée par notre étude.
    Il convient en outre de souligner que les dimensions économiques, sociales, politiques et culturelles sont prises en compte.
    C’est à travers la cocaïne que nous avons étudié les différents phénomènes de cette expansion illicite. Dans un premier temps, il s’agit de se pencher sur les conditions de production : transfert d’une plante d’un continent à l’autre, utilisation d’une main-d’œuvre, conflits internationaux pour l’acquisition de terrains d’exploitation, tels sont les thèmes qui sont abordés. La deuxième étape concerne la commercialisation de ces produits, en particulier le rôle des multinationales (légales et illégales) dans ce processus. La consommation, dernière étape, porte sur la diffusion de ces produits au sein des populations ici européennes.
    Les multiples usages de ces produits, les différentes réactions vis-à-vis de leur consommation (prohibition), les techniques de diffusion (par exemple le recours à la publicité), les différences sociales et de genre dans les modalités de consommation ou encore les réseaux alternatifs de distribution.
    Il y a une véritable dépendance du sud par rapport au nord, en effet, la coca est devenue un problème social. C’est-à-dire que parmi les multiples moyens de criminaliser le monde paysan, les contrôler comme éléments de base du trafique mondiale de cocaïne est une pièce de ce puzzle infernal. Pourtant,  ces paysans de la terre, n’ont strictement rien à voir avec ce monde entourés de violence et de l’imaginaire des narcotrafiquants. Ce sont des hommes et femmes de la terre qui ne pouvant pas cultiver fruits et légumes, par faute de terre à cultiver en paix, par faute de moyens d’écouler la marchandise, à cause des déplacements répétés et des assassinats des paramilitaires et de l’armée, sont réduits à cultiver la coca comme seul moyen de subsistance. Pour les consommateurs ce n’est pas le même scénario !
    La situation de cette consommation comme du trafic devient plus complexe pour plusieurs raisons, notamment l’ouverture des frontières entre de nombreux pays en raison des mutations d’ordre politique et économique qu’ils connaissent, l’apparition d’un type de consommateurs disposant de davantage de moyens financiers à dépenser pour l’acquisition de substances dites « plaisantes », l’augmentation de la demande et de l’offre pour presque toutes les sortes de substances placées sous contrôle, et les bouleversements culturels amenés par la mondialisation et la rapidité des communications.


    Mais, quelles seraient les mesures à prendre pour réguler ce trafic alarmant ?



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