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    La production de la coca : Une plaie pour l'écologie.


    La culture de la coca a un impact majeur sur l’environnement, notamment à cause de la déforestation et de l’utilisation massive de substances chimiques au cours des opérations de transformation de la feuille.

    Chaque année, pas moins de 300 000 hectares de forêts tropicales sont détruits en Colombie pour développer cette culture illicite. Plusieurs centaines de milliers d’hectares de forêt ont été détruits en Bolivie, en Colombie, et au Pérou, depuis le boom de la coca, qui serait responsable de 90% de la déforestation dans ces pays. Les méthodes de cultures utilisées favorisent l’érosion en mettant les sols à nu, et les cours d’eau se comblent de sédiments. En effet, des milliers de tonnes de produit chimiques, insecticides et herbicides sont déversés, et se retrouvent dans les sols, les cours d’eau et les nappes.

    Derrière cette « drogue champagne », une lourde plaie écologique ne cesse de se creuser car l’expansion de cette culture ne fait que fragiliser. Les laboratoires clandestins de fabrication de pâte de base de cocaïne, sont responsables de graves pollutions, notamment par les solvants utilisés lors des différentes étapes de préparation. Mais derrière les rails de plaisir au prix d’or, se cache une fabrication chimique nuisible «  il est bon de rappelé que saupoudrez un nez blanc avec un gramme de cocaïne équivaut à la destruction de 4m2 de forêt tropicale ! » cela laisse donc réfléchir…

    De nos jours, l’Europe connaît une nette augmentation de la consommation de cocaïne, ce qui n’est pas sans impacts sur l’intégrité environnementale des pays producteurs. La culture de produits à usage illicite dans les écosystèmes tels l’Amazonie, le Massif Colombien, génère les impactes propres aux monocultures également rencontrés dans les cultures licites comme le maïs, le riz, bananes. Ce phénomène est dû à des techniques et pratiques illicites non appropriées qui débutent par le défrichement des forêts et l’utilisation des pesticides (insecticides, herbicides, fongicides) et fertilisants chimiques.

    Cette pratique est plus connue sous le nom de révolution verte. L’agriculture basée sur l’utilisation de toxique pollue les écosystèmes marins et terrestres ainsi que les aliments. Provoquant de graves problèmes de santé à court, mais aussi à long terme et par conséquent, détruit la biodiversité de la faune et de la flore, en développant la résistance des épidémies et l’apparition de nouveaux fléaux et pathologies.

    L’agriculture devient alors de plus en plus coûteuse alors que les agriculteurs et les écosystèmes sont plus pauvres et d’avantage sujets aux maladies. La culture de la coca, dans le but d’en extraire la cocaïne génère une pollution considérable due à cet usage trop excessif de substances chimiques.

     


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